NEWS - Economie circulaire & Les Comores - Revue de Presse

   


Le conseiller du vice-président de l’Union des Comores
est venu rendre visite aux élus de la commune pour partager
et profiter de ses retours d’expériences en matière
d’économie circulaire et de développement durable.

Huit mille kilomètres séparent l’Union des Comores de la ville de Sceaux. Mais ce mercredi matin, des représentants du pays africain et de la commune alto-séquanaise étaient présents ensemble en mairie de Sceaux. La commune a accueilli Idrisse Ahamed, conseiller de Djaffar Saïd Hamed Hassari, vice-président de l’Union des Comores et délégué à l’économie, en charge des investissements de l’énergie et du secteur privé.
C’est Florence Presson, maire adjointe à la transition économique et à l’économie circulaire qui a accueilli son invité. Ils se sont rencontrés, les 15 et 16 décembre derniers lors de la création, à Tanger (Maroc) de la Maison méditerranéenne du climat, dans laquelle les Comores sont pays invité. Le conseiller comorien est donc venu chercher à Sceaux des idées de projets adaptables dans son pays. Ainsi la ville a pu présenter les actions qu’elle a menées ces dernières années en faveur du développement durable et de l’économie circulaire.
« Nous avons ainsi mis en place un Repair café (NDLR : un lieu consacré à la réparation d’objets avec l’aide de bénévoles), nous développons des systèmes de jardins partagés et sommes, en ce moment, en train d’accompagner les commerçants dans une démarche d’économie circulaire en limitant les déchets et le gaspillage alimentaire », annonce Isabelle Deverre, directrice générale des services municipaux.
« Sceaux est une ville avant-gardiste
sur les questions de développement durable »
La ville a également mis en avant ses actions en matière de mobilité douce. Ainsi en 1974 Sceaux piétonnise un quartier. La ville est également passée en « ville 30 » au début des années 2000, c’est-à-dire que toutes les voies communales sont limitées à 30 km/h. Elle offre également des aides à ses habitants qui souhaitent acheter un vélo électrique, a développé un parc Autolib’ et obtiendra les Vélib’ en 2018.
« Aux Comores nous sommes en retard mais le président Azali veut aller vite, lance Idrisse Ahamed. Nous voulons ainsi développer l’offre de tourisme mais en proposant de l’écotourisme et en construisant des infrastructures qui respectent les normes environnementales. Sceaux est une ville avant-gardiste sur les questions de développement durable. Nous espérons ainsi partager et profiter des retours d’expériences qu’elles soient locales ou nationales. »
Le conseiller comorien n’a pas quitté la ville sans omettre de visiter ses quartiers, son centre-ville, d’apercevoir les ruches du jardin de l’hôtel de ville. Il a également convié élus, acteurs locaux à venir visiter son pays, qui se divise en trois îles et qui veut « être aussi un exemple pour le monde en matière de développement durable ».


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